Ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre...
Il aura fallu quelques années pour que me lancer dans cette démarche soit possible, quelques mois supplémentaires pour collecter les pièces nécessaires, et quelques mois encore pour qu'un juge, submergé de dossiers, m'accorde une audience pour statuer sur ma demande. Quelques heures d'attente encore, et ce soir, me voici "ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre", tant il est vrai que notre identité nous définit. Ce soir, alors que je n'ai encore aucun papier pour en témoigner, ma vie change, un tout petit peu, énormément...
Code civil
Livre Ier : Des personnes
Titre II : Des actes de l'état civil
Chapitre II : Des actes de naissance
Section II : Des changements de prénoms et de nom
Article 60 : Toute personne qui justifie d'un intérêt légitime peut demander à changer de prénom. La demande est portée devant le juge aux affaires familiales à la requête de l'intéressé ou, s'il s'agit d'un incapable, à la requête de son représentant légal. L'adjonction ou la suppression de prénoms peut pareillement être décidée.
Si l'enfant est âgé de plus de treize ans, son consentement personnel est requis.
(Et comme certaines choses ne changent décidément pas, il est confirmé que, malgré mon changement d'état-civil, ma scoumoune personnelle me demeure bien associée : si la connexion à Internet existe à nouveau dans mon petit monde, mon PC a décidé de faire une grève des composants... au hasard, de la carte réseau ! Grmblll...)