Creux
Une journée en creux, après un week-end passé à (mal) dormir. En la matière, comme en cent autres choses, je préfèrerais la qualité à la quantité, et n'obtiens finalement ni l'un, ni l'autre.
Un billet est en construction depuis près de deux semaines ; je ne désespère pas qu'il parvienne enfin à éclore avant la fin du mois. Mais, ces temps-ci, je fonctionne au ralenti. Envie de rien, à part peut-être d'être seule pour pouvoir pleurer tout mon saoûl, comme l'autre soir, après une réunion nocturne à la fin un peu trop tardive, après quelques mots échangés sur un ton un peu trop agressif avec une Madame Tout-le-monde sûrement un peu trop fatiguée elle aussi. Envie de rien, à part de sentir cette chape de fatigue glisser enfin de mes épaules...
Désolée de ne rompre mon silence que pour cette note un peu grise, un peu triste, un peu à l'image du temps : aujourd'hui est un jour sans. Demain sera sûrement plus ensoleillé !