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Un monde de crobard
21 janvier 2008

Découragée... Secouée !

Depuis quelques jours, je ne sais comment lutter contre cette boule de stress qui navigue au creux de mon thorax. L'insatisfaction est là, qui règne en maîtresse, et le ras-le-bol d'être ce vilain petit canard qui a toujours quelque chose qui ne va pas, mais qui n'arrive même pas à dire quoi. Ras-le-bol, aussi, de ces humeurs  contrastées, de ces rechutes de moral alors que tout semblait aller mieux, de ces mieux qui font illusion mais me laissent aussi désemparée, au moment où je me décidais enfin à prendre le taureau par les cornes et à prendre des rendez-vous avec des messieurs et des dames qui ne portent plus fatalement une blouse blanche, mais qui ont tous prêté le même serment. Ras-le-bol de cette impression de tourner en rond comme un poisson dans son bocal, ras-le-bol de cette impression de n'avancer nulle part, ras-le-bol de cette sensibilité exacerbée qui me laisse à vif pour un oui, pour un non, pour une énième "rencontre-vérité" hypocrite à souhait avec ma chef bien-aimée, pour ce besoin de solitude et de tranquilité que j'éprouve en permanence depuis plusieurs semaines maintenant, pour votre silence face à mes billets, aussi...

Alors, un matin sans maquillage, parce que l'imminence des pleurs est une telle évidence. Et puis, ce midi, mes mots et mes larmes, enfin libéré(e)s, devant celle dont je vous ai si peu parlé, et à qui je dois tant. Et sa colère, mi-feinte, mi-réelle, pour me dire que, vraiment, s'auto-brutaliser à ce point, c'est criminel. "Si vous étiez votre propre fille, comment réagiriez-vous face à votre désarroi ?" Bien autrement, sans doute.

Alors, il va falloir désapprendre ces réflexes acquis et polis au fil des années, cesser de viser la perfection, cesser de me répéter, à propos de tout et de rien, que je ne suis "pas à la hauteur", cesser de me juger, et apprendre à écouter la petite fille apeurée qui tremble en gardant le silence depuis si longtemps... Saurai-je le faire ?...

Barre de saut en hauteur

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Commentaires
L
Clothilde : pour t'avoir suivie depuis pas mal de temps, en petite souris, ton commentaire me parle - et m'est précieux. Merci de l'avoir laissé...<br /> <br /> Cécile : mes défis à moi, ce serait plutôt d'arrêter d'imaginer tout le mal que les gens doivent penser de moi, toute la déception que mes soi-disants échecs doivent leur causer - ou de cacher derrière ces pensées que je leur prête tout le mal que je pense de moi...<br /> <br /> Luciole : c'est une petite fille un peu égoïste, un peu capricieuse, et très meurtrie qui a chippé mon clavier hier. Je me plains de vos silences, moi qui, en ce moment, vous lis assidûment, mais sans presque jamais laisser de messages, faute d'inspiration, faute de courage, faute de peps. "Ne fais pas aux autres..." ! ;-)<br /> <br /> Telle : c'est une de ces barres utilisées en athlétisme pour le saut en hauteur, enfin !! :-D Et oui, j'ai reçu ton mail - sur le pourquoi de mon silence... eh bien, cf. ma réponse à la Luciole :-/<br /> <br /> Lise : oui, parfois, je me souviens de regarder en arrière de temps en temps, et je me dis "déjà ?!?". Et puis je regarde devant moi, et là, je pense "encore...". Le chemin est toujours plus long qu'on ne se l'imagine quand on se lance dessus - mais se lancerait-on, sinon ? Et comme l'écrit la Luciole, quel dommage ce serait de ne pas le faire !<br /> <br /> Merci pour vos mots, pour votre douceur face à ma douleur un peu enfantine... Merci.
L
Tu fais partie de ces lectures qui comptent pour moi, même si tes mots n'appellent pas toujours les miens.<br /> Parfois, regarder le chemin parcouru permet de voir ces petits pas quotidiens qu'on oublie à regarder l'horizon. <br /> "Même le trajet de mille lieux commence par un pas"<br /> Sur ce chemin, nous sommes là.<br /> Amitiés
T
...<br /> <br /> Oui, des hauts et des bas, des bas et puis des hauts qu'on croit éternels et encore des bas. Mais restes-en à ta décision d'aller en parler. Quelle que soit l'humeur du jour.<br /> <br /> Bon, pour le reste, je connais, je comprends, je compatis. Et je me rends compte du calvaire de vivre au travail à côté de chefs inbuvables, ce que je n'ai pas à supporter. Peut-être une issue du côté d'un nouveau travail ? Et puis, si ça va si mal, pourquoi ne pas demander un arrêt (vu que de toutes façons tu ne seras pas remplacée). Il ne faut pas que ton travail nuise autant à ta vie, tu vaux mieux que ça.<br /> <br /> Quant aux commentaires, ne pas en avoir ne signifie pas que tu n'es pas lue mais juste qu'il n'y a rien à ajouter parfois, ou pas d'écho ce jour-là. Mais ce n'est pas du désintérêt, loin de là. J'en connais qui me lisent sans commenter (ou tous les 36 du mois), ça n'a rien à voir avec le plaisir ou pas de lire quelqu'un. C'est plus complexe.<br /> <br /> Je t'embrasse, soeurette d'adoption ;-). <br /> <br /> Et puis, qu'est-ce que c'est cette photo ? Un collier ? Tu as reçu mon mail ? (d'accord, ce n'est pas ça qui va te mettre du baume au coeur mais enfin...)
L
Essaie! C'est avant qua ça fait le plus peur. <br /> Après on se dit "pourquoi ai-je attendu autant?".<br /> Je ne laisse pas toujours un com' ces temps-ci vu mon actualité, mais je lit tout tes posts et je me réjouis de tout ce qui bouge en toi.<br /> a bientôt
C
Les montagnes russes du quotidien, oui je connais par coeur... En revanche, je peux t'assurer qu'on apprend à enlever mon manteau polissé pour se libérer des maux qui rongent... Il faut que tu te lances des défis, d'abord bêtes et faciles (comme changer d'avis dans un magasin au moment de payer...) et tu verras, c'est magique !! ;)<br /> testé et approuvé !
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