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Un monde de crobard
4 décembre 2007

Envies contradictoires (2e partie)

Il y a quelque temps, je vous parlais de ma frénésie culinaire. Et hop ! un gâteau par-ci, et zou ! des madeleines apéritives par là...

Mais là, non, vraiment, là, faut qu'je fasse quelque chose. Ca fait un moment que je me dis qu'il faudrait... que ce serait bien... que vraiment ça ne peut plus durer... Et paf ! un matin, dans mon agrégateur, un billet de Dame Patate. Le Signe. Avec un S majuscule.

J'ai donc relu les billets référencés, suivi les chtis liens... et mamma mia ! pour reprendre l'analyse chiffrée de Dame Patate en juillet 2006, on ne peut pas dire que le constat soit brillant... IMC à 26,35 (comprendre : surpoids), un poids idéal annoncé inférieur de 15 (QUINZE !!!) kilos à mon poids actuel (gloups !)...

Bon, Monsieur Chien, Madame Chat, j'ai l'honneur de vous annoncer que, vous et moi, c'est désormais le même combat ! Il n'y a que les modalités qui vont changer : croquettes light pour vous, poisson/légumes pour moi. (Le pire, c'est que j'aime ça. Mais j'aime aussi le reste, et c'est bien là le problème.)

Mais, soyons honnête, le combat s'annonce rude : j'ai toujours eu du mal avec le concept même de régime.
Déjà, je suis par essence réfractaire à toute chose imposée, une vraie sale môme qui prendra systématiquement le contrepied de ce qu'on cherche à lui faire faire. C'est puéril, mais j'ai beau être consciente du mécanisme, je n'y peux rien : je n'arrive pas à changer ce mode de fonctionnement.
Et puis il y a l'héritage familial, en termes de gènes et d'histoire : un côté de ma famille est plutôt sec, l'autre présente une nette tendance à l'embonpoint. Evidemment, je penche plutôt de celui-là. Enfin, depuis la puberté, parce qu'avant, c'était plutôt l'inverse : je me souviens d'avoir été si légère que je m'envolais littéralement lors des tempêtes, et de ma mère m'interdisant d'aller à l'entraînement tant que je n'avais pas avalé un goûter pantagruélique. Car fut un temps où j'étais sportive... (On est prié d'arrêter de ricaner, là-bas, dans le fond de la salle !) Et puis, chez nous, faire la cuisine, prendre un repas, c'était le partage, l'expression de l'amour. Alors, forcément, dans ces conditions, se mettre au régime, ça a quelque chose de... d'hérétique, en fait !

Et puis, au bout du compte, mon objectif à moi, ce n'est pas tant de rentrer dans les canons pré-établis d'une mode ou d'un système médical, mais plutôt de me sentir à nouveau bien dans mon corps et dans ma tête, enfin en paix avec ce corps dont je suis divorcée depuis mon enfance. Et ça, je sais d'expérience que c'est possible même avec quelques kilos en trop par rapport à la norme, une question d'état d'esprit, de subjectivité plus que d'objectivité... Alors, quinze kilos, faut pas rêver non plus : je n'ai pas pesé les 55 kilos qu'ils m'annoncent comme objectif depuis bien quinze ans, donc faudrait voir pas pousser mémé dans les orties non plus, hein ! Mais oui, j'aimerais bien retrouver le poids auquel je me sentais bien dans ma peau, fière de l'image que me renvoyait le miroir de ma salle de bains... Retrouver ces sensations perdues, qui n'ont pourtant que deux ans...

En attendant, que je le veuille ou non, que je m'accepte telle que je suis physiquement (ce qui n'est pas exactement le cas) ou non, il faut  désormais que je perde du poids. Sinon, j'ai déjà été prévenue, c'est un traitement à vie qui me guette, complications médicales obligent : j'ai un problème d'assimilation du sucre (est-ce la raison de mon côté "bec-sucré" ?), et je suis donc un sujet à risque pour le diabète. Risque qui, bien évidemment, augmente avec le surpoids.

Alors, finalement, vous en parler, n'est-ce pas un peu m'obliger à m'y mettre sérieusement, à ne pas flancher à la première difficulté/tentation ?...

Un long chemin...

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Commentaires
E
Que voulez-vous ? Les régimes cela restera toujours pour moi un thème d'incompréhension de la gens féminine... alors autant le faire dans la bonne humeur. Quand tu écris :<br /> "Bon, Monsieur Chien, Madame Chat, j'ai l'honneur de vous annoncer que, vous et moi, c'est désormais le même combat ! Il n'y a que les modalités qui vont changer : croquettes light pour vous, poisson/légumes pour moi. (Le pire, c'est que j'aime ça. Mais j'aime aussi le reste, et c'est bien là le problème.)"<br /> Allez ! poisson/ légumes pour eux et croquettes light pour TOI !
M
Courage!!<br /> Pour ça et puis pour le reste aussi ...
M
... qu'un enième conseil un petit mot d'encouragement. je crois qu'effectivement le fait d'en parler autour de toi est une bonne chose car se sentir soutenue et comprise est une aide importante !<br /> <br /> Alors bon courage mais "régime" (je n'aime pas du tout ce mot) ne veut pas dire repas tristounet on peut se faire des petits plats sympas et peu caloriques<br /> <br /> Ma règle à moi c'est d'un moyen ou d'un autre dépenser ce que j'ai consommer sinon le "en trop" est stocké.
L
-> Nevrosia : bingo, c'est tout à fait ça ! Sauf que pour être sûre de ne plus marcher avec une épée de Damoclès suspendue au-dessus de la tête, c'est un peu plus de 2 ou 3 kilos qu'il faut que je perde... :-/ Ma faute, tu me diras : je les ai laissés s'installer en sachant très bien que je faisais une c...rie, maintenant, il faut que j'assume ! Mais je suis déjà passée par là, et j'ai été suivie par un bon médecin, donc je sais ce qu'il faut que je fasse, et vers qui me tourner si j'en éprouve le besoin. Et ça, c'est déjà énorme.<br /> <br /> -> Luciole : les règles sont assez particulières pour moi, au vue de ma pathologie, mais les grandes lignes relèvent du "bon sens" : limiter les graisses (sans les supprimer, notre corps en a besoin ! C'est d'ailleurs un de mes problèmes, j'ai tendance à ne pas en manger assez) et les sucres, surtout sous leurs formes raffinées, et privilégier les protéines, les sucres complexes et les aliments riches en fibres.<br /> <br /> -> Lise : bingo là aussi - la nourriture, c'est souvent un palliatif, une mesure compensatoire. On peut le savoir, et continuer à céder aux sirènes de la "fausse faim"...
N
Hum ! Je suis foncièrement contre les régimes. <br /> <br /> D'une part parce que j'ai la même conception de la nourriture que toi, préparer un bon repas à ceux qu'on aime c'est un acte d'amour et de convivialité (même si ça n'empêche pas qu'il soit équilibré). D'autre part parce que la pratique d'un sport à haut niveau m'a fait rentrer dans l'enfer des régimes yo-yo à répétition, dont on connaît les effets néfastes pour la santé et pour le poids.<br /> <br /> Maintenant je me fais plaisir, je suis plus épanouie et j'ai bien plus de succès avec les hommes (dont je n'abuse pas hein ! ;-) que lorsque j'étais bien plus mince.<br /> Mon seul garde-fou est la santé, alors si tu veux perdre 2-3 kilos pour te sentir bien et ne pas flirter avec TA limite dangereuse par rapport au diabète, fais-le mais ne va pas t'aligner sur des rapports mathématiques fantaisistes.<br /> <br /> Mon nutritionniste m'expliquait que ces calculs normatifs sont des foutaises, car si j'ai naturellement une grosse masse musculaire et que tu as des muscles fins, à taille égale nous ne pourrons pas avoir le même poids idéal !!!
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