Les pierres du chemin
Accepter ces larmes qui coulent sans raison apparente, sans chercher à tout prix à les expliquer.
Accepter la fatigue, qui mine et plombe, qui lessive, qui épuise.
Accepter de n'être pas, pour cette fois et pour toujours, cette fille forte et fiable qu'on a tant voulu et qu'on veut tant que je sois.
Accepter d'être moi, et de n'être que moi - mais d'être tout ça : moi !
Et profiter, profiter de ces petits cadeaux de la vie...
La cohabitation bien partie entre Monsieur Chien et Madame Chat ;
Un dimanche passé sous le double signe du farniente et de la tendresse ;
Le plaisir pris à regarder à nouveau un film vu et revu, mais dont l'effet "lunettes roses" continue à me fasciner ;
L'intuitive écoute de ma collègue C., tout à l'heure, la douceur de sa voix dans le téléphone pour me dire de me reposer, de ne penser à rien d'autre qu'à cela, parce que tout le reste, d'autres pourraient le faire à ma place, sans que ni eux ni moi n'en mourrions ;
Et l'apaisement né de l'écriture de ces quelques lignes...
Dans la cour, 11 novembre 2007 :
feuillages flamboyants et barreaux aux fenêtres